Vendre le contrôle du programme CSeries en dernier recours

Montréal, le 17 octobre 2017 — Le partenariat entre Bombardier et Airbus était la seule réponse logique restante à Bombardier pour sauver le programme d’avions CSeries et pour maintenir les emplois déjà impliqués dans sa réalisation.

Le Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC) déplore évidemment la perte du contrôle de la réalisation du plein potentiel à long terme du projet d’avions CSeries, qui est désormais majoritairement détenu par l’entreprise française Airbus (50,01 %), concurrente de l’entreprise américaine Boeing.

Cependant, « malgré tant d’efforts et d’argent dépensés à développer la nouvelle gamme d’avions CSeries, Bombardier était à bout de ressources pour finaliser la mise en marché de ces avions », explique Daniel Thouin, président du MÉDAC.

Le MÉDAC prévoit que ses membres épargnants qui sont actionnaires subalternes de Bombardier bénéficieront de ce partenariat avec Airbus.

« Les activités déjà rentables de Bombardier, par exemple celles liées à Bombardier Transport, à l’appareil Q400 et aux avions d’affaires, vont se poursuivre, délestées du poids énorme que représentait la CSeries », précise Daniel Thouin.

Rappelons que l’imposition de droits compensatoires par Washington à Bombardier à la suite d’une plainte de Boeing avait récemment considérablement réduit les attentes de rentabilité du projet.

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