Un CA sans femmes serait un signe avant-coureur de problèmes

2015-03-09
Dominique Lemoine

Les sociétés ouvertes qui ont plus de femmes sur leur conseil d’administration seraient moins sujettes à être frappées par des scandales qui sont liés à la corruption, à la fraude et à des luttes d’actionnaires.

Selon une recherche qui est rapportée par le Financial Times et qui s’est intéressée à la diversité des sexes sur plus de 6 500 conseils d’administration (CA) d’entreprises dans le monde, les CA qui sont plus diversifiés, que les normes du marché et que ce qui est prescrit par la réglementation, compteraient moins de cas de scandales et de controverses qui sont reliés à leur gouvernement d’entreprise.

Ainsi, les investisseurs sont prévenus, par un analyste principal de la firme MSCI, auteure de l’étude, et qui est cité par le Financial Times, que le petit nombre ou l’absence de femmes dans un conseil d’administration devrait être perçu comme un signe avant-coureur de problèmes, par ceux qui cherchent à limiter les possibilités que leur capital d’investissement soit exposé à de la fraude et/ou à de la corruption.

De plus, une autre conclusion de la recherche serait que les entreprises qui ont plus d’administratrices que la moyenne obtiendraient de meilleurs résultats en gestion environnementale, sociale et des risques, que les entreprises dont le bassin de candidats n’inclut que des hommes blancs d’âge mur.

« La diversité des sexes est un bon intermédiaire pour obtenir plus de diversité cognitive en général, et nous savons que la diversité cognitive mène à une meilleure résolution des problèmes et des résultats », a proposé une autre analyste citée par le Financial Times, en guise de tentative d’explication.

Lire l’article au complet dans le site du Financial Times (article de langue anglaise) ›››

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