Comment ne pas décrédibiliser la responsabilité sociale

10 décembre 2014
Dominique Lemoine

La responsabilité sociale des entreprises ne doit pas n’être qu’une amourette, un terme qui est utilisé pour parler d’un amour passager et sans conséquence, selon un article tout juste publié par Fast Company.

Selon l’article, nous serions au milieu d’une passion de courte durée avec la Responsabilité sociale des entreprises (RSE), un engouement éphémère qui permettrait à des entreprises de bien paraître en créant des postes en développement durable, à des écoles commerciales de bien paraître en lançant des centres en impacts sociaux des entreprises, ainsi qu’à des médias et des auteurs de bien paraître avec leurs écrits sur le rôle social des entreprises et son effet sur le succès en affaires.

Bref, le danger serait, qu’après la fanfaronnade et la vantardise, l’idée de responsabilité sociale des entreprises n’ait été qu’une fleur qui finisse par blaser avant d’avoir laissé des traces durables dans la façon de pensée majoritaire en gestion et dans les pratiques usuelles.

Un moyen d’aider la RSE à éviter ce destin serait, selon l’article, de n’appliquer les qualificatifs « responsables » et « positifs » qu’à des pratiques, et non plus à des firmes, à des postes ou à des individus. La tendance à s’autoétiqueter « responsable » contribuerait à la banalisation et à la perte de crédibilité du concept de responsabilité sociale des entreprises.

Un deuxième moyen serait de cesser de rechercher à relier profit et responsabilité sociale, pour se concentrer sur les impacts de pratiques précises en responsabilité sociale et éviter d’attribuer des mérites à la responsabilité sociale qui sont le résultat d’autres décisions.

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Lire l’article complet (cas de Costco) dans le site de Fast Company (article de langue anglaise) ›››

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